Billets concernant le monde universitaire et les recherches qui y sont menées, particulièrement par mes anciens collègues ou des amis | Posts about the scholarly world and research by former colleagues and by friends.
The Web is about 25 years old, more or less 2-3 years, depending on which date you start counting from! In a time when technologies and the associated practices are changing so fast, this isn’t that young anymore! On a human scale, it’s already more than a quarter of a life, if one takes into account the longest life expectancy possible today. A website has been set up to keep track of the various events and celebrations put together for this anniversary.
Et voilà qui est fait. J’ai découvert, pendant mon séjour à Paris, que ma thèse est désormais référencée sur Thèses.fr, le site qui catalogue officiellement les thèses acceptées en France. Bon, malheureusement, il est resté quelques erreurs! Je les avais corrigées dans la version publiée sur TEL. Mais, l’important est là! Ma thèse est maintenant bouclée, même si, évidemment, ma réflexion sur le sujet est destinée à évoluer. Elle a déjà commencé à évoluer, notamment grâce au MOOC Comprendre le transmedia storytelling que j’ai suivi sur la plateforme France Université Numérique (FUN) au début de cette année. En effet, je me suis alors rendue compte qu’en réalité, le « transmédia » est une stratégie très coûteuse encore relativement peu utilisée et que pour l’instant, le « crossmédia » ou « média mix » prédomine encore largement la création de franchise. Plus | More
Je suis en train de préparer une présentation à propos de la réception des animes en France, que je donnerai dans le cadre du colloque sur l’animation limitée, qui se tiendra à Paris III les 6 et 7 novembre 2014 (le programme au complet), et je suis tombée par hasard sur cette vidéo d’ARTE. Elle traite justement de l’évolution de l’image des animes ou dessins animés japonais en France. Je ne peux m’empêcher de la partager ici, dans la mesure où je la trouve plutôt très joliment réalisée. En fait, je cherchais justement la fameuse vidéo de l’interview que Ségolène Royal a donné lors de la sortie de son ouvrage « Le ras-le-bol des bébés zappeurs« . D’ailleurs, je la cherche toujours. Ce serait bien si je pouvais en inclure un court extrait dans ma présentation. Sinon, je me contenterai de citations de son ouvrage.
Deux aspects rendent cette publication un peu particulière. D’une part, elle se démarque apparemment assez fortement des rengaines sur l’omnipotence des médias, à la solde d’un obscur pouvoir politique qui manipulerait ainsi les masses, encore très populaires dans certains courants de pensée politiques se voulant « critiques », mais tournant généralement plutôt au dénigrement de ce qui est simplement différent de ce à quoi leurs auteurs sont habitués. Elle s’intéresse notamment à la manière dont les modalités de réception médiatiques des divers publics contribuent à façonner le fonctionnement des industries de l’information et du divertissement, alors que trop souvent, les approches dites « critiques » ont tendance à postuler l’existence d’un public naïf et innocent qu’il faudrait sauver de l’aliénation. D’autre part, elle se présente sous la forme d’une bande dessinée satyrique, avec l’auteur, elle-même journaliste, se mettant en scène de manière sur un mode d’autodérision. Alors, évidemment, on me dira qu’il est impossible de traiter d’un tel sujet de manière approfondie en ayant recours à un tel mode d’expression, qui se caractérise essentiellement par des dialogues, généralement de longueur et de profondeur limitée, et du dessin, lequel ne pourrait pas rendre la complexité des idées de manière aussi précise et efficace que les mots. Pourtant, il suffit de lire l’extrait, publié sur Scribd par Slate qui en a reçu la permission, pour se convaincre que cette « bande dessinée » arrive parfaitement à traiter de ce sujet complexe sans le caricaturer, tout en gardant un ton léger et parfois même badin. En effet, le dessin permet d’aller directement au cœur du sujet, en montrant de manière parfois amplifiée les éléments les plus importants des arguments de l’auteur. Les multiples études scientifiques sont citées et expliquées sur un mode où l’auteur s’adresse directement au lecteur, son alter ego bdesque le regardant presque droit dans les yeux.
Sur cette base, il me semble donc que cet ouvrage est recommandable à toute personne, étudiant, enseignant, chercheur ou simple lecteur intéressé par le sujet.
Alors, voilà, enfin, enfin, enfin….ma thèse est terminée et bien terminée! Non, je ne vais plus rien y ajouter! C’est fait, finito! Toutes les démarches administratives pour le dépôt de ma thèse aussi! J’ai reçu un certificat m’annonçant que j’avais réussi mon doctorat et qu’il ne me reste donc plus …